• Un sourire coûte moins cher que l'électricité,mais donne autant de lumière.  L'abbé Pierre

    Rire et sourire

    Dans les années 90

    En hiver et cela jusqu'au printemps, si on roulait  avec des pneus clous...Un autocollant 80 KM, devait être collé sur la vitre arrière des véhicules.

    Claude, en bon valaisan qu'il est, sans être alcoolique, ne crache pas dans son verre quand il s'agit de boire d'apéro. David son fils, a souvent entendu sa mère dire :

    - T'es sûre que tu ne veux pas me laisser conduire...t'as pas le 08 ?

    (Limite du taux d'alcoolémie dans le sang acceptable par la loi sur la circulation routière dans les années 90)

    Un jour que nous avions décidé de partir à deux voitures en ballade. Le petit voisin David 8ans dyslexique, s'installe avec mon fils sur la banquette arrière. Tout à coup, en voyant le sigle 80 km collé sur la vitre arrière du véhicule de son père, David s'écrie :

    - Ah enfin, papa a le 08 ! C'est maman qui doit être contente.

    ***

    On devrait vivre sa vie à l'envers...

    Commencer par mourir, ça éliminerait ce traumatisme qui nous suit toute notre vie. Se réveiller dans un hospice, puis se faire expulser pour bonne santé. Travailler, jusqu'à devenir assez jeune pour profiter de la vie. Faire la fête, aller au lycée, au collège. Puis devenir bébé. Passer 9 mois tranquille à flotter. Et pour finir...

    Quitter ce monde dans un orgasme !!!

     

    Mignon...

    Dans l’océan une petite vague est amoureuse du vent. Celui-ci lui demande tendrement :

    -Tu veux que je te fasse une bourrasque ou un ouragan ?

    -Oh non, je veux juste une petite bise.

    ***

    Pauvres voisins

    Sylvie rentre à midi de l'école et demande à sa mère :
    - Maman est-ce que nos voisins sont pauvres
    - Non ma chérie, je ne pense pas.
    - Mais alors pourquoi ils font tout une histoire pacque leur bébé à avalé une pièce de 50 ct. ?

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  • Souvenirs

    Construit en bois sur des murs de pierres grossières, ces chalets couverts de bardeaux ou de tôles, comprenaient un espace pour les bêtes et un étage pour l'habitant. Celui-ci passait quelques mois dans ce gîte appelé chez nous « mayen ». L'électricité n'était pas encore arrivé jusque là. Les lueurs vacillantes des falots, témoignaient de l'existence des gens à l'intérieur des bâtisses. De l'extérieur au travers de petites fenêtres, cela ressemblait à une danse de la lumière ou à des feux follets. 

    La transhumance faisait partie de la vie de nombreux valaisans. Dans le vallon, ce petit monde vivait au rythme de la grande horloge... Le soleil ! A cette heure-ci, il marque la fin du jour. Les maîtres donnent de la voix.

    Les vaches elles, affublées de grosses cloches font mines de ne pas entendre. Les cris des " baubes" enfants bergers, mêlés aux beuglements des bêtes font un immense chahut.

    -Allez, allez ! Avance fleurette, crénons d'une pipe !

    Les pentes escarpées toutes proches, par échos amplifient le vacarme. Le silence s'installe peu à peu, quelques tintements de cloches s'échappent encore des écuries. L'une après l'autre, les cheminées se mettent à cracher leurs rubans de fumées. La rivière tout en remous et en cascades, murmure comme un ruisseau. La chaleur est tombée, un léger vent balaie l'espace, l'ombre fait place à la nuit.

    Après les hommes, la nature devenait à son tour...Maître !

    Rêveries...

    Aussitôt les vaches rentrées, je restais à rêvasser assis sur un petit rocher au beau milieu du pré. Du haut de mes huit ans, j'étais la reine de la vallée ! Tous mes Sujets étaient rentrés. Je me mettais debout, je contemplais toute puissante mon royaume. Sur ma tête une couronne, une cape sur mes épaules. Persuadée que personne ne m’entendait, je me mis à crier d’une voix grave et autoritaire :

    - Je suis la reine, vous devez obéir, Compris ? J'écoutais une éventuelle réponse...

    La rivière voulait sa revanche, elle s’était faite silencieuse tout le jour, étouffé par les bruits des humains, tout à coup elle seule semblait donner de la voix. Elle grince des dents et fait rouler les pierres dans ce lit...qu'on disait précaire. Elle pouvait entrer dans une énorme colère et se mettre à déborder. Son tumulte déclencha mon premier frisson, je refusais pourtant d’imaginer le pire et restais campée là, sur ce bloc de granit !

    Les mélèzes presque aussitôt, joignant les gestes à la parole, prenaient des allures de géants colériques. Les branches balançaient dans le vent au-dessus de ma tête, s’abaissant de plus en plus comme pour m’attraper entre ses bras velus et piquants. Des sortent de râles s’échappaient du haut de leur cimes. Je croyais entendre une voix rauque et essoufflée me dire:

    - Non mais, Tu n'es pas à la hauteur ma p'tite, pousse toi de là !

    Un banal buisson d'aubépine se transformait en un monstre échevelé. Tous les fantômes de la forêt avançaient en file indienne pour venir me signifier leur droit sur ce territoire. Un craquement derrière moi eut raison de ma couronne.

    J'abdiquais immédiatement. Je regardais vers le chalet, mais lui aussi avait pris une allure humaine. Son toit ressemblait à un chapeau, les fenêtres me regardaient dans la pénombre. La porte ressemblait à une bouche. Aussi vite que mes jambes d'enfant me le permettaient, je courais pourtant vers elle. Je n’osais me retourner, un dragon était peut - être à mes trousses!

    J'atteins enfin la lourde porte en bois. Je la repoussais avec force et la refermait aussitôt. Ogres, fantômes dragons et autres monstres virent si cogner la tête Ouf, je l'ai échappé belle !

    Après un long soupir, j'allais m'asseoir près du feu. L'odeur du maïs gratiné m'apaisa, je pris place devant le fourneau et je regardais les flammes dévorés goulument les bûches. J'entendais les vaches secouer leur lourde chaîne, puis les pas de maman dans la chambre. Ces bruits familiers achevèrent de me rassurer. Perdue dans mes pensées, je sursautais pourtant quand maman entra dans la cuisine.

    - Enfin te voilà rentrée ! Faut-il que tu aies vu un fantôme !

     

    Souvenirs et Rêveries (Vallon de Rêchy)

    Prise de vue depuis la route qui conduit au Vallon de la Rêchy

    Souvenirs et Rêveries (Vallon de Rêchy)

     

    Le haut du vallon de nos jours

     

    Souvenirs et Rêveries (Vallon de Rêchy)

     

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