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  • Parlons écologie...

     

    Seuls les + de 50 ans peuvent comprendre...et encore pas tous ! Cette article a déjà parut en 2012, mais je pense qu'un petit rappel n'est pas de trop

    On trouve de moins en moins de sacs plastiques dans les supermarchés. Hors aujourd'hui, notre mémé se retrouve à la caisse d'un de ces centres qui en offrent encore. La vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit:

     Mémé se fâche...

    - Votre génération ne comprend  tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a  gaspillé toutes les ressources !

    La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique :

    - Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologiste de mon temps. Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute : 

    - Et bien voilà, ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C'est vrai, vous ne preniez pas en considération la protection de l'environnement dans votre temps !

    Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer à cette moraliste, qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées, mais il est vrai qu’on ne connaissait pas le mouvement écologique.

    Mémé se fâche...

     

    - Elle ajoute : De mon temps, on montait l'escalier à pied: on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d’ascenseurs. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : On marchait jusqu'à l'épicerie du coin. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    - On ne connaissait pas les couches jetables : On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge, pas dans un machine de 3 000 watts. On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour sécher les vêtements. On ravaudait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une sœur à l'autre. Mais, vous avez raison, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. 

    - On n'avait qu'une TV (quand on en avait une) ou une radio dans la maison ; pas une dans chaque chambre. Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l'État du Texas. On avait un réveil qu’on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés, pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts plus que ne peut produire l'ERS.  (Energie Romande Electrique). Mais vous avez raison on ne connaissait pas le mouvement écologique

    - Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.

    - On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto portées : On utilisait l'huile de coude pour tondre les prés et les talus. Le gazon n'existait pas, c'est tout juste si on connaissait le mot ! On travaillait physiquement ; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    - On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou des bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo. On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    - Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 heures sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    - On n’avait qu’une prise de courant par pièce, et pas de bandes multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.

    ALORS Mademoiselle ne venez pas me faire CH.... AVEC LE MOUVEMENT ÉCOLOGISTE !

    A médité !

     

    Mémé se fâche...

     

    > Merci de ne pas imprimer ce message afin de préserver l’environnement. Mais ne vous privez pas de faire suivre. 

    ******

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  •  OUI nous parlons

    le français !

    Non pas le français de France, le français de chez nous avec ses accents et ses expressions / mots valaisans. Exemples :

    "Tcheu la zapp qu'elle a celle-ci" !

    ou (suici, celui-ci)

    Traduction < Mon dieu la bavarde ou le bavard>

     

    ***

    La majorité des habitants valaisans parlent le français 66,5 % , l’allemand 28,0 %.

    Moi je dis non !

    Nous parlons le « valaisans ».

    Plus sérieusement, nous parlons un français régional parsemé de mots  "arpitans" (ce qui signifie : montagnard) Dont les racines sont pré-indo-européennes. Le franco-provençal ou l’arpitan est une langue romane parlée dans différentes régions de France, de Suisse et d’Italie.

    Voir ci-dessous.

     

    Je parle le "Valaisan"

    Le Valais francophone s’arrête à la ville de Sierre, le Haut-Valais est germanophone. Ils parlent l’allemand et le dialecte haut-valaisan. Vous connaissez tous le Cervin, cette montagne emblématique, vous connaissez moins le Matterhorn ?! Voilà nos différences principales...notre langue. Quoi que, les haut-valaisans sont considérés par les bas-valaisans francophones, comme des gens plus bornés !

    Le canton (en France < le département>) du Valais fait partie de la Romandie, les habitants sont des romands et des romandes. Cela englobe les cantons francophones de la Suisse. Genève, Vaud, Valais, Fribourg, Neuchâtel et le Jura.

    Nous, nous sommes VALAISANS avant d’être Romands ou Suisses. On nous qualifie parfois de « Corses de la Suisse ». Notre caractère n’est pas belliqueux mais difficile à cerner. Sur un bloc de granit situé au sommet de l’avenue de la gare à Sion (capitale du Valais) un à sprayeur a écrit :

     L’esprit valaisan !

    Jugez vous même...Nous c'est nous un point c'est tout !

    Certes nous avons la dent dure, il ne faut pas nous chercher. Nous sommes méfiant envers les nouveautés, les nouveaux venus, les beaux parleurs et les lois qui nous viennent de la Berne fédéral. Dernièrement un citoyen qui se rendait au bureau de vote, m’a dit :

    - C’est facile...tout ce qui nous vient de Berne, faut r’fuser ! Et d'ajouter... Ça va ou quoi, on ne va pas se laisser em... par ces suisses totos !

    < Les suisses totos> (mot péjoratif,  pour qualifier les suisses allemands)

    Certes méfiants de prime abord on est un peuple fier. Cependant, il n'y pas que des "capions" chez nous ! Nous savons presque toujours ce que nous voulons, ou bien ?

    <capion> : fou / idiot, mais aussi un outil de jardin.

    <gabe te nion te gabe> : Vante toi personne ne te vante!

    L’arpitan (patois) est encore parler dans nos villages. Il est en passe de renaître grâce à des gens qui ont à cœur de garder cette langue vivante.

    Vous trouverez des liens/références sur la colonne de droite)  Ces mots ajoutent une musique à nos conversations et à notre manière de nous exprimer. Le langage valaisan se compose du français, de l’arpitan et des expressions locales propres à un village, une vallée ou une région.

     

    Vous retrouverez ici régulièrement des expressions de chez nous avec sa traduction. Car si à l’oreille les mots ont une certaine consonance, le deuxième degré a toute son importance. Ex:

    <Tu ris ou bien> ?

    Traduit: Ces mots sont utilisés après une ou des affirmations dont on doute, ou qu'on ne peut pas croire.

     

    Je parle le "Valaisan" A bientôt

     

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